La Galaxie Visum

La grande histoire de la structure cosmique formée d’étoiles

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Les civilisations extra-planétaires de la galaxie Visum se sont développées au rythme de leur soif de connaissance, mais également de leur soif de pouvoir. Quand les races ont appris à maîtriser leur espace, elles se sont tournées vers le ciel, au-delà de leur système et des planètes qui gravitent autour de leur étoile. En développant leur technologie, elles se sont données les moyens de repousser leurs limites. 

L’immensité de la galaxie Visum en a fait rêver plus d’un. Certaines civilisations ont laissé derrière elles des traces fabuleuses de leur existence. Quelques-unes sont parties conquérir les astres. D’autres ont voyagé pour découvrir tous les secrets de la galaxie. Motivées par la science, le profit, la religion ou encore la philosophie, les plus puissantes espèces se sont servies de vaisseaux spatiaux de plus en plus performants pour aller plus loin encore.

D’après les archives numériques des Vlests, ces derniers auraient dominé, à une époque, presque toute la bordure galactique répertoriée par les plus grands explorateurs. En outre, ils possédaient même une multitude de systèmes planétaires, s’étendant jusqu’au centre de la galaxie. Cette bordure où ont prospéré toutes les races connues est appelée par les Néroviens la “Bordure des Merveilles”, ou “Nerodaru” dans leur langue. Les cartes vlests sont réputées pour être les meilleures, rassemblant un grand savoir sur l’étendue des particularités de la galaxie Visum. Elles sont très précises et comportent de nombreux commentaires. Quand les Néroviens ont récupéré toutes ces informations, ils s’en sont servis pour leurs propres intérêts et pour contrôler encore plus de nouveaux mondes.

Visum, appelée autrefois Rotarana chez les Hutraïens, est une galaxie en forme de spirale dont le diamètre est estimé à environ 260 000 années-lumière. Elle comprend de 300 à 500 milliards d’étoiles et plus de 850 milliards de planètes, dont 350 000 sont potentiellement habitables par au moins une des races enregistrées par le centre académique de la planète Hutrae. L’immensité de cet amas d’étoiles cache encore de nombreux mystères et malgré l’évolution technologique, il reste encore des milliards de systèmes planétaires à visiter.

A l’an 0 du calendrier visum (date symbolique marquant la création du Centre Visum), il y a environ 0,00003% des systèmes planétaires de la galaxie habitée ou occupée par des civilisations répertoriées, ce qui représente à peu près 120 000 à 150 000 planètes revendiquées par une espèce douée d’une conscience avancée. Les Vlests, l’une des espèces les plus répandues dans la galaxie Visum, auraient colonisé le plus de planètes, soit plus de 20 approximativement. Le nombre exact n’étant pas sûr, seules les conclusions des recherches ont pu conduire à cette information plus ou moins certaine. 

En général, la plupart des races ne vivent que sur une seule planète et possèdent quelques colonies. A noter que les Hutraïens ont tenté de mener plusieurs expéditions pour occuper et transformer de nouveaux mondes. Les nombreux échecs répétés les ont contraint à se renforcer sur deux planètes essentiellement tout en continuant de rester présents parmi leurs alliés Hutaris et Goyacks sur Vénusia. Les Néroviens, quant à eux, sont présents militairement sur de nombreuses planètes pour y maintenir des bases avancées ou exploiter des esclaves, sans pour autant y installer une population civile. Ils sont très attachés à Nérovie, une planète sacrée qu’ils ne quittent que pour des raisons militaires.

La plupart des civilisations enregistrées ont paradoxalement prospéré plus vite à cause des conflits militaires. Pour certaines, cela les a contraintes à construire des engins spatiaux et à sortir de leur planète d’origine. C’est le cas notamment des Néroviens qui sont issus d’un système planétaire où plusieurs planètes telluriques offraient des conditions idéales pour l’évolution de plusieurs espèces. Quand ils ont connu leur première guerre interplanétaire, la course à l’armement a permis de développer de meilleures technologies. Toutefois, si les guerres ont aidé au progrès, elles ont aussi provoqué d’énormes cataclysmes. Les races ont également connu de nombreuses évolutions après de grands malheurs, causés souvent par de grands échecs.

Au-delà des besoins primaires, les races qui ont atteint un niveau technologique suffisant ont eu le besoin de trouver des raisons d’exister, de se faire une place dans la galaxie et parfois de s’imposer. En outre, elles ont voulu chambouler leurs conditions de vie pour ne plus se sentir si petit au milieu de la grandeur de l’univers. Elles ont cherché à comprendre, mais souvent à maîtriser tout ce qu’elles ont pu.

L’un des plus grands fantasmes vlests consistait à atteindre le point central de la galaxie Visum, ce qu’ils sont parvenus à faire selon leurs archives historiques. Depuis longtemps, ils croient qu’à cet endroit se cache Malast, la Grande divinité de la vie et de la mort. Or, les astronomes ont prouvé qu’un trou noir se trouve là et constitut le cœur de Visum. Malgré toute leur sagesse et leur niveau de conscience, beaucoup de races ont du mal à concevoir que les Vlests sont majoritairement persuadés que toute la galaxie a été créée et est gérée par les Dieux de leur religion appelée la Vastamut. Ces derniers pensent que les Dieux peuvent empêcher les êtres vivants d’évoluer ou pire, les faire régresser sur des principes immuables à la vie. Toutefois, les croyances des Vlests ont transformé littéralement l’ensemble de Visum et les ont poussés à créer de puissantes civilisations galactiques.

D’après de nombreuses études hutraïennes et hutaris, il est peu probable que la partie connue de la galaxie soit identique au reste de ses autres systèmes planétaires. En effet, la concentration des espèces dotées d’une conscience avancée semble être une particularité de la Bordure des Merveilles. Même si de nombreux conflits extra-planétaires ont ralenti les recherches scientifiques, des penseurs ne se sont pas laissés distraire et se sont intéressés à la question de l’étonnante diversité biologique de cette partie de la galaxie.

Les Vlests auraient détruit plus de 10 milliards d’espèces vivantes, dont 22 jugées douées d’une conscience avancée. Avant d’adhérer au Culte des étoiles créé par les Néroviens, ils étaient persuadés qu’ils devaient exterminer d’autres races civilisées pour collecter leur énergie vitale et guérir la folie de leur Déesse Malast. Les Néroviens ont, quant à eux, participé accidentellement à la destruction de leur système planétaire d’origine. De plus, ces derniers auraient détruit plus de 20 espèces dotées d’une grande intelligence, et en auraient asservi plus d’une cinquantaine.

Selon les traces visibles dans l’espace et d’après les écrits ancestraux, 89 planètes et 3 systèmes planétaires auraient été entièrement détruits, directement ou indirectement, à cause d’une race connue dans la galaxie Visum. Les Hutraïens ont décimé plus des trois quarts des espèces vivant sur leur planète avant d’avoir frôlé de peu leur propre extinction. De nombreuses années de mesures drastiques ont été nécessaires pour que les mesures politiques de la Corpora arrivent à stabiliser l’écosystème d’Hutrae. Les Néroviens ont préservé presque la totalité des espèces vivantes sur Nérovie et ce, malgré l’invasion planétaire des Vlests et du massacre qu’ils ont subi par ces derniers. Les Yvaltiens seraient responsables de la disparition des Taranors, une autre espèce qui vivait sur leur planète. De plus, une grande partie d’entre eux aurait aussi persécuté pendant longtemps deux autres créatures douées d’une conscience avancée sur Yvalta : les Falakiens et les Cortuniens.

En somme, la vie est un combat perpétuel entre les différentes espèces de la galaxie Visum. Entre les génocides, les divergences et les destructions à grande échelle, il y a de nombreuses histoires à raconter avec leur lot de mystères à élucider.

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