Ecrire l’histoire est difficile. Déjà parce qu’il est impossible de tout écrire et que celui qui écrit peut oublier certaines choses ou même les cacher. Je ne remets pas en doute les paroles de nos ancêtres, mais je sais que les paroles se déforment et changent au fil du temps. En réalité, la seule histoire qui survit aux nouvelles générations, c’est une part infime de la grande histoire qui s’est passée.
Qu’est-ce que Visum ?
Visum est une galaxie spirale qui possède l’extraordinaire particularité de foisonner de vies et de différentes civilisations extraterrestres capables de voyager dans l’espace.
Les histoires de la galaxie Visum se déroulent essentiellement dans une région appelée la « Bordure des Merveilles ». Ici, une grande épopée de space opera met en scène deux grandes alliances amenées à s’affronter. D’un côté, l’Ordre des étoiles dirigé par l’Impiry nérovien, se donne pour mission sacrée d’étendre la philosophie du Culte des étoiles dans la galaxie. De l’autre côté, l’Union des Corporations Planétaires présidée par la Corpora hutraïenne, a pour but de développer un réseau économique entre toutes ses Corporations.
Les Hutraïens colonisent des planètes pour développer leur potentiel économique.
LES GRANDES ALLIANCES
De nombreuses alliances interplanétaires ont existé dans la Bordure des Merveilles, surtout dans l’histoire des Vlests et des Néroviens. Toutefois, les deux plus grandes alliances étaient l’Union des Corporations Planétaires et la nouvelle version de l’Ordre des étoiles. Toutes deux ont été créées pour rassembler et honorer les différences de chacun tout en prolongeant la culture dominante qui a su s’imposer au-delà des frontières d’une planète. Elles ont pris encore plus d’importance quand la Grande Guerre Galactique a commencé en 189 du calendrier Visum. En effet, même si l’Ordre des étoiles avait déjà eu l’occasion de renforcer les liens de ses membres à travers de nombreuses actions militaires, l’Union des Corporations Planétaires qui était au départ une alliance économique, allait aussi réfléchir à une synergie entre ses différentes armées.
L’ORDRE DES ETOILES
Autorité suprême de l’harmonie universelle Le Culte des étoiles a toujours été au centre de la vie de toute la population nérovienne depuis les premiers livres du grand Amiral Prabalya. Il s’est intégré sans violence dans la vie des habitants de Nérovie et a créé une véritable harmonie spirituelle. Afin de donner plus de sens à leur Culte et en diffuser ses messages forts, l’Imperator Prostor a décidé de changer le sort des civilisations que l’Impiry nérovien avaient soumis à son pouvoir. Au cours de l’année 4029, il a créé les bases de la puissante alliance appelée l’Ordre des étoiles. Au départ, il n’avait rien de vraiment officiel, il n’y avait aucune institution particulière. Il rassemblait simplement avec un contrat moral et écrit, les Néroviens, les Meloss, les Lorniens, les Zoïns, les Daariens et les Vlests. Le but de cette alliance était de donner la parole à tous ceux qui voulaient œuvrer pour le bien-être des lois universelles dictées dans les premiers livres du Culte des étoiles. Grâce à cette unification, les races ont pu prospérer pendant de nombreuses années. La collaboration entre les planètes a permis le développement de meilleures technologies aérospatiales, les Vlests ayant énormément contribué aux innombrables progrès. Toutefois, l’Ordre des étoiles était toujours à l’origine d’une nouvelle guerre sur des nouveaux systèmes. Monde après monde, les races que les Prophètes venaient voir ne respectaient pas les stricts fondements des livres du Culte des étoiles. Après autant de conflits, Prostor ne croyait plus en la véracité des écrits des précédents Imperators et il a commencé à changer d’avis sur ce qu’il faisait. Il pensait que les Néroviens faisaient une erreur en participant à la destruction de jeunes civilisations. En 6853, Prostor a donc écrit un dernier Chapitre dans le Neroïmperi, le livre sacré des Imperators. Dans celui-ci, il parlait notamment du processus naturel de l’évolution des espèces qui ne pouvaient pas adhérer aussi rapidement et aussi brutalement à la grande philosophie que l’Ordre des étoiles souhaitait répandre dans la Bordure des Merveilles. Après avoir diffusé son message, le dirigeant nérovien a disparu sans laisser de traces. Tout cela a créé de violents débats au sein des races de l’Ordre des étoiles. Les Imperators qui ont succédé à Prostor ont tenté d’effacer ou minimiser l’importance du Chapitre qui faisait polémique mais cela a conduit à plusieurs guerres internes qui se sont propagées sur l’ensemble de Nérovie et toutes les autres planètes qui faisaient partie de l’Ordre. De ce fait, l’alliance s’est désagrégée et les Néroviens ne contrôlaient plus rien. Elle n’existait plus pendant des millénaires mais elle était destinée à réapparaître malgré une suite de terribles conflits. Durant cette longue période de chaos appelée la Guerre du désordre, la situation géopolitique était extrêmement compliquée. Des batailles éclataient partout et dans tous les milieux. Sur terre, dans les airs, dans l’espace, sous les océans… Les gouvernements de certaines planètes tombaient les uns après les autres. Des races entières se sont faites exterminées ou se sont auto-détruites, d’autres ont fini par servir en tant qu’esclaves pour les Vlests ou les Néroviens. Malgré de longues guerres internes et la succession de nombreuses révoltes, le système de l’Impiry nérovien n’est jamais tombé. Toutefois, une révolution aurait pu changer les choses de 7251 à 7258. En effet, la planète Nérovie était partagée en deux, d’un côté les rebelles néros et leurs alliés menés par Clorg, le Prophète et de l’autre côté, les forces de l’Impiry dirigées par l’Imperator Nerovus. Malgré l’ingéniosité et la détermination de Clorg et de ses soldats, Nerovus et son nouveau Seigneur de la guerre Rugus Kaenos l’ont emporté en usant de toute la cruauté possible. Cela a marqué la fin de la Guerre du désordre. Après l’exécution du leader Néros, Nerovus a rassemblé toutes les Régions néroviennes et a envahi les autres mondes pour dominer à nouveau la Bordure des Merveilles. Grâce à des améliorations sociales, politiques et militaires, l’Impiry nérovien a su retrouver sa grandeur d’autrefois en soumettant toutes les races qui les avaient défié. Quand le calme est revenu, le Culte des étoiles s’est à nouveau répandu et le nouvel Ordre des étoiles est apparu. Au fil du temps, Nerovus faisait appel à la motivation de chacun pour donner encore plus de force à l’alliance. De ce fait, il a progressivement donné raison aux écrits de Gardarencis Prostor. Enfin, il a renforcé les liens avec les planètes vaincues en créant l’Ordanum, une assemblée politique dans laquelle chaque dirigeant et chaque Prophète de l’Ordre des étoiles pouvait désormais s’exprimer librement. Grâce à cette stabilité, l’alliance militaire a permis à chaque race libre de prospérer et de devenir plus forte que jamais. Les Néroviens pouvaient alors espérer rassembler encore d’autres mondes de la galaxie Visum, au nom des principes et de la sagesse des livres du Culte des étoiles.
L’UNION DES CORPORATIONS PLANETAIRES
Le droit fondamental à la fortune et à la liberté Un vaisseau de colons hutraïens s’est posé en 368 du calendrier Corpora sur la planète Vénusia. Coupés du reste de la galaxie, ces grands voyageurs étaient livrés à eux-mêmes. Leur colonie manquait de tout et était de temps en temps attaquée par des créatures hostiles. Les colons ont cependant stabilisé leur situation grâce au soutien des Goyacks et leurs Nascols, habitants originels de la planète. Ces derniers ont naturellement choisi de travailler avec eux, ils les ont aidé à devenir autonome et à mieux comprendre l’environnement de cette immense planète. Ainsi, ils ont prospéré malgré toutes les difficultés qui se sont présentées à eux et ils ont réussi à contacter leur planète d’origine. Cela a créé la première des plus grandes routes spatiales hutraïennes. En peu de temps, Vénusia est devenue la destination phare de toutes les Corporations pour s’enrichir grâce à ses sols riches en précieuses ressources. Des nouvelles villes se sont créées autour des zones industrielles et des zones minières. Ici régnait une forme de misère qui profitait aux riches Corporations mais qui faisait beaucoup de mal aux populations de Vénusia. De plus, ces villes n’étaient pas toujours sécurisées et les animaux sauvages étaient souvent attirés là pour voler de la nourriture ou dans les pires des cas, manger directement les habitants. Certaines villes ont été totalement décimées et ceux qui s’en sortaient se retrouvaient souvent seuls, contraints de survivre dans un environnement dangereux. Cela a engendré les premiers hors-la-loi vénusiens. Au fil du temps, on racontait les histoires de ces êtres sans foi ni lois qui s’étaient détournés de leurs devoirs en tant qu’Hullus. Sur Hutrae, cela faisait rêver les plus modestes, certains voulaient vivre ainsi pour sortir du système de la Corpora. Ceux-ci ont fait le voyage jusqu’à Vénusia et ont créer les bases d’une vie différente, plus proche de leurs convictions et de l’image qu’ils se faisaient de la liberté. Cependant, ils n’ont jamais trouvé ce qu’ils étaient venus chercher et les autorités hutraïennes les ont chassé. De ce fait, ils sont devenus des pirates. Les plus téméraires d’entre eux ont décidé de se battre pour leurs idéaux et sont allés jusqu’à créer les Codes de la piraterie dite aliusienne. Les Hutraïens avaient du mal à gérer les affaires entre leur planète d’origine et leur nouvelle colonie. Les pirates aliusiens s’étaient imposés partout sur Vénusia et ils faisaient leurs propres lois. Les Divisions des armées hutraïennes n’étaient plus très efficaces contre la piraterie et cela coûtait extrêmement cher aux Corporations de se déplacer pour défendre les villes vénusiennes. De plus, les nouvelles générations qui vivaient sur Vénusia ne comprennaient plus l’intérêt de travailler pour des Corporations qui administraient tout sur Hutrae. Les Goyacks se voyaient de plus en plus oppressés également et les nouveaux arrivants Hutraïens se comportaient parfois maladroitement avec eux. Les descendants des colons se sentaient différents, ils avaient clairement construit les bases d’une nouvelle culture. Peu à peu, ils se sont fait appeler les Hutaris et ont transformé leur langue en prenant des particularités de celle des Goyacks. Les Hutaris souhaitaient créer leurs propres Corporations et surtout leurs propres armées pour lutter efficacement contre le fléau des pirates et des autres types de hors-la-loi. Ils parlaient d’une véritable indépendance vénusienne. Pour eux, c’était la seule option possible pour vivre mieux. La Haute Administration hutraïenne a donc décidé qu’il fallait trouver une solution pour satisfaire les demandes des Hutaris tout en favorisant les échanges avec eux. En 1245 du calendrier de la Corpora, les Hutaris ont été autorisés à constituer leur propre gouvernement, à l’image de celui sur Hutrae. L’année suivante, les Goyacks en ont fait autant et ont changé leur société pour mettre en place le système de la Corpora. Ce qui était deux civilisations bien distinctes a donné progressivement naissance à une et seule civilisation vénusienne ; les Hutaris et les Goyacks ont même unifié certaines de leurs villes qui mélangeaient quartiers sous terre et bâtisses en plein air. Ensemble, ils sont devenus les Vénusiens. Durant quelques années, les nouvelles figures politiques et militaires vénusiennes ont montré qu’ils étaient forts et autonomes en réduisant drastiquement les activités des pirates aliusiens. De ce fait, ils ont ouvert à nouveau le dialogue avec les Hutraïens. Afin de garantir une entente durable entre les deux planètes, l’alliance économique appelée l’Union des Corporations Planétaires a été créée en 1268, avec l’Assemblée unie des Hautes Administrations de la Corpora, présidée au départ par le gouvernement hutraïen. Dans un premier temps, l’UCP a regroupé les Corporations hutariennes, hutraïennes et goyacfines. Depuis sa mise en place, toutes les races ont prospéré dans de biens meilleures conditions et les échanges ont donné naissance à une stabilité géopolitique qui profitait à tous. Grâce à cette qualité de vie, des nouveaux projets sont apparus, tous plus ambitieux les uns que les autres. Les grandes Corporations ont continué d’investir pour coloniser d’autres planètes et créer de nouvelles Institutions autonomes afin d’agrandir la zone d’influence des principes de l’UCP. Au milieu de cet essor, de nouvelles technologies sont arrivées sur le marché. Celles-ci ont amélioré notamment les voyages dans l’espace. Les Corporations n’ont pas hésité également à améliorer l’armement de leurs vaisseaux pour combattre le reste de quelques pirates qui se faisaient certes plus discrets mais qui sortaient parfois de leurs cachettes.
Les Néroviens asservissent toutes les races connues et les soumettent au Culte des étoiles.
LES RACES
Le nombre de races civilisées dans la Bordure des Merveilles s’est réduit drastiquement avec le temps. En effet, quand les voyages interplanétaires ont été possibles, des guerres ou des dominations ont engendré de nombreux génocides. Être maître de sa propre planète était déjà un énorme challenge, mais cela ne suffisait pas à certains dirigeants ambitieux. Ceux-là ont poussé leurs congénères à aller au-delà des limites de leur monde et de leur système planétaire, donnant une nouvelle dimension à leur pouvoir. Trop souvent, la confrontation entre deux espèces créait tout simplement un conflit et les plus forts finissaient par tout prendre aux plus faibles. Les races les plus chanceuses ont su tirer leur épingle du jeu, notamment grâce à leur cohésion, leurs valeurs, leur intelligence ou encore leur force. Beaucoup de celles-là ont dû se battre pour dominer, exister et se faire une place dans la galaxie Visum.
L’Ordre des étoiles
Néroviens
Présentation : Les Néroviens sont des créatures fascinantes qui ont toujours su s’imposer dans la galaxie Visum. En s’appuyant sur la technologie avancée des Vlests, ils ont appliqué diverses modifications génétiques sur leur corps pour se rendre théoriquement immortels. Ils vivent essentiellement en communauté, ils aiment se perfectionner dans divers domaines et ne négligent rien pour leur santé physique ou mentale. Adeptes engagés du Culte des étoiles, ils aiment écouter la lecture des Prophètes et se choisissent un Chapitre des livres sacrés pour inspirer leur existence. Ils respectent profondément la nature, ils sont en totale harmonie avec les animaux de leur planète principale, à savoir Nérovie. Après l’échec de la révolte des Néros, une très grande majorité d’entre eux respecte totalement le fondement des institutions de l’Impiry. Leur Imperator est un dirigeant suprême qui se doit d’être un modèle spirituel pour tous les Néroviens. En général, pour honorer l’histoire de leur famille, ils entrent dans l’armée en s’engageant quelques années dans la Légion de leur Région. Ainsi, ils deviennent des soldats appelés les “Fidèles” et sont au service de l’Imperator. A la fin de ce service militaire, ils deviennent des “Ciderys”, des membres engagés dans la vie politique de l’Impiry. Pour ceux qui souhaitent servir plus longtemps dans la Légion de leur Région, ils ont la possibilité de monter en grade et peut-être un jour devenir un Seigneur de guerre pour diriger à leur tour une Légion entière. L’arme favorite d’un Nérovien est souvent le Bouclier de combat et les armes à distance sont rares sur Nérovie.
Description physique : L’une des caractéristiques physiques principales des Néroviens est leur remarquable beauté. Ils font attention à leur apparence pour des questions de santé. Ils sont plutôt grands, les femmes comme les hommes sont forts grâce à des entraînements physiques qui commencent dès leur plus jeune âge. Leur peau est généralement violette, leurs yeux sont de diverses couleurs allant du violet au bleu clair. Ils ont deux bras, deux mains et deux jambes. Ils ont souvent de longs cheveux quand ils vivent sur Nérovie et la tradition exige qu’ils se les coupent quand ils partent en guerre. Les petits comme les plus grands portent de nombreux tatouages, souvent luminescents. Ils aiment représenter leurs animaux préférés de Nérovie, autant sur leur peau que sur leurs vêtements et armures.
Relations : Malgré leur grandeur et leur puissance, les Néroviens respectent toutes les autres races de la galaxie Visum mais ils ont beaucoup de difficulté à apprécier la présence des Vlests. Ils ne sont toutefois pas appréciés car beaucoup les craignent, y compris la plupart de leurs alliés proches. Ils ont quand même une grande affinité avec les Yvaltiens et ils sont fascinés par les Hutaris même s’ils sont leurs ennemis. Les races qui ont été soumises à leur domination sont souvent traitées comme de mauvais enfants qui doivent être éduqués. Quant aux races qu’ils ont réduites en esclavage, les Néroviens les voient comme des animaux hostiles qui ont besoin d’être domptés, calmés et utilisés pour la puissance de l’Impiry.
Noms : Les noms néroviens ont des sonorités latines, ils finissent souvent par us, mais il y a également une forte présence de nom finissant en or ou en um. Ils portent le nom donné par un Prophète de leur ville, ce ne sont donc pas les parents qui choisissent. Ils ont toutefois le nom de leur famille, celui de leur mère ou celui de leur père, ils peuvent choisir quand ils le désirent. Beaucoup de Néroviens s’inventent un surnom quand ils atteignent un certain âge ou ils laissent les autres le faire pour eux.
Langue : Les Néroviens parlent le nérovien. C’est une langue ancestrale qui a beaucoup évolué et qui a eu quelques influences vlests. Selon la région de la planète Nérovie, la langue est très différente et la prononciation change parfois tellement qu’un Nérovien de la Région Nerviens ne comprend pas toujours très bien un Nérovien de la Région Negovien. Les Prophètes peuvent parler l’ancien nérovien, utilisé notamment dans les livres sacrés du Culte des étoiles. Plus rares encore, quelques membres de l’élite ont la capacité de parler l’Archan, une langue morte qui se lit que sur des vieux artefacts et des livres qui ont traversé le temps.
Vlests
Présentation : Les Vlests appartiennent à une civilisation ancestrale qui a traversé de nombreux âges. Leur histoire est plus longue que toutes les autres races connues. Autrefois, ils étaient les maîtres incontestés de toute la Bordure des Merveilles. Ils possédaient les plus grandes avancées technologiques, ils étaient les premiers à se rendre immortels grâce à leurs sciences liées à la médecine et ils étaient surtout les plus répandus dans la galaxie avec de multiples mondes sous leur contrôle. Avec leurs puissantes armées spatiales et terrestres, ils détruisaient tout ce qui se trouvait sur leur passage, soumettant les autres races à des travaux forcés pour leurs projets de plus en plus ambitieux. Depuis les défaites militaires face aux Néroviens, ils ont perdu leur incontestable domination et leurs habitudes en tant qu’esclavagistes, mais ils possèdent toujours plusieurs mondes autour du système Valast et de leur Vasa, le grand chef politique qui les dirige depuis Vlestira. En adhérant au nouvel Ordre des étoiles, ils ont accueilli le Culte des étoiles imposé par l’Impiry nérovien, mais ils ont négocié pour conserver leur religion polythéiste appelée Vastamut. Ils croient en la force cosmique de Malast, Déesse de la vie et de la mort. Grâce à leur foi inébranlable, ils ont réussi à garder une place confortable aux côtés des Néroviens, leur démontrant qu’ils sont dignes d’être des alliés égaux à eux. Chaque vlest travaille dur pour la gloire et la grandeur de sa société. Selon les castes, ceux qui rendent de fiers services à leurs chefs sont promus et peuvent espérer de grandes récompenses en retour. Cependant, intransigeant, le pouvoir central et les Mestros, les dirigeants de chaque planète vlest, punissent la moindre faute et condamnent les détracteurs de leur espèce à une vie d’esclave.
Description physique : Suite à de nombreuses expériences, les Vlests ont beaucoup changé physiquement. A la base ils sont assez petits mais pour instaurer une peur chez leurs anciens esclaves, ils ont développé leur corps pour devenir plus imposant. Costaux et grands, ils impressionnent les autres races de l’Ordre des étoiles. Issues d’une évolution probable entre un animal et un végétal, leur structure corporelle est assez étonnante. Ils ne sont pas très agréables à regarder en général, surtout à cause des mutations qu’ils ont subi avec le temps. Ce qui semble être leur écorce ou leur peau est transparente, ce qui peut dévoiler une grande partie de leur anatomie interne. Leur visage est allongé de haut en bas, très petit en largeur. Ils ont plusieurs yeux au centre de leur visage qui sont plutôt globuleux, le nombre dépendant de l’individu. Au lieu d’avoir des jambes, ils ont 4 racines, comme des tentacules qui leur donnent un côté très agile. Concernant leurs mains, ils n’ont pas vraiment des doigts, ce sont des sortes de petites racines comme leurs jambes. En outre, chaque vlest est très différent selon le monde sur lequel il est né.
Relations : Les Vlests conservent de bonnes relations avec les Néroviens mais ce n’est qu’une façade car en général, ils n’aiment aucune autre espèce que la leur. Même les animaux ne sont pas vraiment appréciés, ils considèrent à peine toutes les espèces vivantes qui ne sont pas comme eux. Toutefois, les Vlests de Vlestira, le monde central, ont une ouverture d’esprit beaucoup plus forte que les autres et une petite minorité apparente montre publiquement leur affection pour les autres espèces de l’Ordre des étoiles. Leur plus grand ennemi reste les Vismuts, les Vlests qui ont décidé de se rassembler en clan pour lutter contre le système Valast.
Noms : Les noms complets des Vlests sont composés du prénom donné par les incubateurs de nouveaux nés ; d’un prénom qu’ils se choisissent à leur 20 ans, et d’un nom qu’ils peuvent acquérir de leur Mestro ou d’un représentant du gouvernement s’ils parviennent à devenir un Lous, un membre de la caste la plus imminente de leur société. Cependant, les esclaves n’ont plus que leur premier prénom. Les noms et prénoms ont des sonorités assez dures, inspirés des pays nordiques, slaves ou même des civilisations pré-colombiennes. Ils utilisent aussi régulièrement les doubles voyelles. Par exemple, il y a Oleg, Vlateraa, Olka, Caach, Henoolk, Belnik ou encore Poyurbest.
Langue : Avec une évolution vieille de plus de 40 000 ans, la langue vlest a énormément changé. Elle reste néanmoins la plus difficile à apprendre et à comprendre. La logique de celle-ci est indiscutablement la plus particulière. Ecrire le vlest demande une énorme patience, tout est très imagé, il y a énormément de symboles et de façon de les prononcer. Le parler reste toutefois facilement abordable tant que l’on reste sur les bases rudimentaires pour communiquer. Pour la langue vlest, il faut prendre le temps de bien tout prononcer en mettant l’accent sur le début des mots. Les Vlests parlent très très vite, la meilleure façon de les comprendre au début est d’essayer de retenir des mots essentiels dans la construction de leurs phrases. La langue varie également d’une planète à l’autre et beaucoup de symboles et de mots sont librement interprétés de plusieurs façons. Il y a eu beaucoup d’efforts pour uniformiser le tout mais la culture de chaque monde empêche une réelle conformité. Pour faciliter les échanges entre chaque planète, le pouvoir central a imposé la langue dite de valtek avec un archivage complet des symboles et des mots. C’est du vlest mais conventionnel et ne peut pas changer. Pour la religion, les Vlests ne souhaitent pas traduire le vieux vlest écrit dans les Vlastires, les livres sacrés de la Vastamut. De ce fait, même chez les Vlests, seuls les élites et les Zochs (les portes paroles de la religion) peuvent comprendre et interpréter les Vlastires.
Yvaltiens
Présentation : Sur la planète Yvalta, les Yvaltiens sont très proche de leur nature et de leurs traditions ancestrales. Ils vivent dans des Tribus dirigées par des Roks qui sont à la fois des cheffes guerrières mais aussi des mères pour tous. Entre autres, les Roks sont les seules autorisées à enfanter dans leur communauté, créant ainsi une grande famille soudée et unie autour de sa matrone. Au fil du temps, ils ont quitté leurs modestes habitations pour construire des villes avec divers matériaux qui sont en harmonie avec leurs forêts, leurs montagnes ou encore leurs plaines. La plupart des Tribus yvaltiennes accueillent également des Cortuniens et quelques Falakiens, ceux-ci apportent beaucoup de part leurs différences. Depuis toujours, les Yvaltiens confectionnent chacun d’entre eux un pendentif qui représente le tombeau de leur âme, c’est un objet important dans leur culture. Quand ils meurent, ils sont déposés sur des embarcations de fortune et leur pendentif est déposé dans une de leur main. En adhérant à l’Ordre des étoiles, ils ont embrassé les principes sacrés du Culte des étoiles et ont bénéficié de modifications génétiques qui ont allongé leur vie jusqu’à plus de 250 ans. Entre autre, ils se sont modernisés et ont appris à voyager dans l’espace tout en gardant leurs traditions. Toutes les Tribus d’Yvalta sont unies grâce à la Suprême Rok et au Conseil des Tribus. Les communautés yvaltiennes ont tout de même quelques différents de temps en temps et elles règlent cela selon les principes ancestral du Rokdar, un défi entre plusieurs guerriers de deux communautés qui permet de déterminer qui a raison et qui a tord. Aux côtés des Néroviens, ils participent à des guerres et des missions de pacifications et envoient leurs puissants Troroks entraînés dans la ville militaire Otrorka. En outre, les Yvaltiens restent toujours prêts à tout pour se battre et défendre l’honneur de leur Rok.
Description physique : Il y a beaucoup de différences physiques entre chaque membre des Tribus yvaltiennes, dû au fait que seule une Rok puisse enfanter. La couleur de leur peau dépend donc de la zone géographique et de leur communauté. En dessous de leur légèrement pilosité, leur peau est très dure, elle peut être noire, comme grise ou encore marron. Les Yvaltiens sont souvent plutôt fins et plutôt grands. Ils ont de grandes oreilles pointues, ils aiment avoir les cheveux longs et coiffés et ils ont souvent des tatouages sur leur visage et sur leur corps. Ils ont une longue queue qu’ils ne savent pas très bien utiliser, seuls quelques-uns Expertisent bien la leur pour se battre ou pour d’autres tâches du quotidien. Ils s’habillent avec peu de choses sauf s’ils voyagent dans l’espace. Les Roks sont très différentes, dès qu’elles ont leur première portée de bébés, leur corps s’élargit et elles deviennent très imposantes.
Relations : En général, les Yvaltiens sont assez ouverts aux autres créatures d’Yvalta mais il y a des communautés qui sont très racistes et ne supportent pas la présence des Falakiens ou des Cortuniens. C’est la même choses pour les créatures des autres planètes, soit la communauté est plutôt fascinée par les Néroviens, soit elle les déteste. Toutefois, la majorité est très proche des Néroviens, ils partagent beaucoup de choses en commun, dont l’amour pour la nature. Les Palavires et les Yvaltiens s’entendent très bien. Les Troroks aiment beaucoup se battre contre les Lorniens, ils trouvent chez eux un ennemi de taille.
Noms : Depuis l’aube des premières Tribus, les Yvaltiens ont un nom suivi d’une spécification liée à leur personnalité. Souvent, celle-ci est donnée par les autres et le plus grand honneur est de le recevoir d’une Rok. Concernant les noms, cela peut varier d’une Tribu à l’autre et il y en a beaucoup car personne ne peut porter le même nom dans une communauté. Les sonorités sont fortes, il y a beaucoup de -ok, -ag, -ak… Il est souvent possible de voir deux voyelles d’affilé.
Langue : Les Yvaltiens parlent la langue yvaltienne mais beaucoup ont souvent des bases de falakien et de cortunien. La langue yvaltienne est assez basique et ne comprend pas beaucoup de vocabulaire. Toutefois, elle est dure à prononcer pour ceux qui tentent de l’apprendre car elle demande beaucoup d’énergie. Chaque Tribu a sa propre façon de la parler et de l’écrire, bien que l’écriture est réservée qu’à certains membres de la communauté. Avec l’avènement du Conseil des Tribus, la langue a été uniformisée, surtout avec le livre sacré yvaltien du Culte des étoiles : le Dotrorok. Comme pour les noms, les sonorités sont fortes, un peu comme le russe ou l’arabe. Certains Yvaltiens peuvent lire le vankadien, une langue extra-yvaltienne d’une civilisation très avancée.
Falakiens
Présentation : Les Falakiens ont toujours eu du mal à se faire une place dans leur monde même si à l’origine, ils étaient de grands pilleurs nomades craints par toutes les autres espèces d’Yvalta. Ils ont été longtemps esclaves ou dominés d’une façon ou d’une autre par des Tribus yvaltiennes. Toutefois, l’histoire a fait qu’ils ont pu se libérer et certains ont pu rebâtir des communautés indépendantes. Après la constitution du Conseil des Tribus, ils ont gardé de bons contacts avec les Yvaltiens et quelques-uns préfèrent même vivre avec eux quand ils se sentent acceptés par une Rok. Leurs guerriers sont féroces et sont de grands combattants sanguinaires qui ne reculent devant rien. Excellents chasseurs et pêcheurs, ils ont un bon contact avec la nature. Beaucoup n’aiment pas la technologie, traumatisés par les guerres du passé. De ce fait, ils préfèrent de vieux artefacts et des armes faites à la main. Pour servir dans l’armée planétaire du Conseil des Tribus, ils apprennent quand même à utiliser des outils militaires modernes et avancés issus de la technologie vankadienne ou nérovienne. Quand ils sont entre eux, ils n’ont pas une Rok mais un Chef mâle ou une Cheffe femelle. Ils sont très organisés et aiment bâtir de petites maisons avec des végétaux de toutes sortes. Les Falakiens aiment vivre plutôt la nuit, ils ont la possibilité de voir assez clairement dans l’obscurité. Même si le temps change petit à petit les choses, ils adhèrent très difficilement au Culte des étoiles imposé par les accords de l’alliance entre Yvalta et les planètes de l’Ordre des étoiles.
Description physique : Assez proche des Yvaltiens, ils sont toutefois clairement une autre branche de l’évolution. Leur peau est généralement très sombre et leurs yeux sont grands et lumineux. Ils ne sont pas très grands et ont des bras très longs. Leur queue est beaucoup plus petite que les Yvaltiens et ils ne savent pas la contrôler du tout. Les femelles sont beaucoup plus grandes et fortes que les mâles, tout comme les Roks yvaltiennes. Ils ont de grandes dents dont certaines se voient bien et un museau allongé.
Relations : Il existe deux extrêmes chez les Falakiens. Soit ils sont très proche des Yvaltiens et des Cortuniens, soit, au contraire, ils les détestent. Certaines Tribus refusent même de collaborer avec le Conseil des Tribus et régulièrement, la Suprême Rok d’Yvalta doit les convaincre d’adhérer à l’unité des créatures de la planète. Une grande majorité n’aime pas les Néroviens, surtout à cause du Culte des étoiles. Les Falakiens ne côtoient pas énormément les autres races de la galaxie Visum mais quand ils le font, ils préfèrent s’en éloigner et rester entre eux ou avec des Yvaltiens.
Noms : Il y a deux particularités dans les noms des Falakiens. Quand ils naissent et vivent dans une communauté dirigée par les Yvaltiens, ils font pareil qu’eux et portent un nom suivi d’une qualité. Les noms peuvent toutefois être différents car ils utilisent certaines sonorités de la langue falakienne ou des noms traduits. Quand un Falakien vit dans une Tribu indépendante dirigée par un chef de leur espèce, il a un nom composé d’un prénom, du nom de sa Tribu et le prénom de sa mère. Par exemple, pour une soeur et un frère : Draatuouka Gaha Dirnikaa, Sajan Gaha Dirnikaa.
Langue : La langue falakienne est très différente de toutes celles de la planète Yvalta. En effet, elle n’a aucune base écrite solide et se transmet généralement à l’oral. Ce sont les Yvaltiens qui ont inventé une façon de la transcrire avec leur propre alphabet. Les Falakiens ne savent pas écrire ni lire et n’y voient pas une quelconque utilité, toutefois, dans leur communauté existe une sorte de sage qui doit mémoriser tout le vocabulaire et a la possibilité d’en créer si besoin. D’une communauté à l’autre, la langue change énormément mais grâce à quelques bases solides, les Falakiens arrivent à s’entendre entre eux. Toutefois, pour apprendre la langue, il faut choisir le dialecte d’une des communautés falakiennes. Pour parler le falakien, il faut s’exprimer de façon saccadé, faire de très courtes phrases, aller à l’essentiel.
L’Union des Corporations Planétaires
Hutraïens
Présentation : Les Hutraïens adorent le challenge, ils ont confiance en eux et savent qu’ils sont bons dans ce qu’ils font. Dès leur plus jeune âge, ils jurent de respecter les lois de leur Corporation, ils sont des membres actifs et engagés dans la vie politique de leur société. Dans le système Corpora, chaque individu est un Hullus, il a des droits mais aussi des devoirs. A l’âge de 11 ans, ils doivent suivre une formation selon les principes du Transmeterae. A ce stade de leur vie, ils choisissent alors un parent ou un tuteur pour apprendre leur futur Hortale, c’est-à-dire, leur rôle à jouer dans les Institutions hutraïennes. Ils se spécialisent dans un domaine d’activité et évitent très souvent d’en changer. Ils aiment l’espace et ils aiment par-dessus tout les voyages exotiques sur de nouvelles planètes. Ce sont des colonisateurs, des entrepreneurs, de bons marchands, ils excellent dans presque tout. La mort ne les effraie plus, ils ont la possibilité de transférer leur esprit dans un nouveau corps, cloné à partir de celui qu’ils ont eu à la naissance. Sans ce procédé, l’âge maximum atteint est aux alentours de 140 ans. Les soldats hutraïens sont appelés les Partisans, ils vouent leur vie à leur Caserne et aiment souvent se battre avec diverses armes au corps-à-corps et des fusils à énergie.
Description physique : La taille des Hutraïens moyens est impressionnante, à côté, un Goyack est ridiculement petit. Des pieds à la tête, ce sont les plus grands bipèdes de toutes les créatures connues et douées d’une conscience avancée. Ils ont quatre bras et donc quatre mains, un certain avantage comparé aux autres espèces. En outre, ils se sentent chanceux d’en avoir plus que les autres races et ne manquent pas de le faire comprendre. On parle souvent de la 5ème main quand il s’agit d’un soutien pour un Hutraïen. Leur peau est généralement grisée. Ils n’ont pas d’yeux mais ils ne sont pas tout à fait aveugles, ils voient grâce à différentes vibrations captées par leur carapace. Cette dernière est plutôt fine et se prolonge en arrière ou parfois vers le haut, elle a entre-autre plusieurs formes différentes selon l’origine d’un Hutraïen. Cette particularité leur permet de “voir” dans le noir sans aucun problème. Ils sont cependant incapables de discerner des couleurs et se retrouvent sans repère s’ils ne peuvent pas capter de vibrations. Dans l’ensemble, ils sont souvent très élégants, leur manière de marcher, de bouger et même de parler sont très rythmés, très précis. Leurs jambes sont légèrement incurvées, ce qui les rend très rapides.
Relations : Aucune autre race n’aime vraiment les Hutraïens. En effet, à cause de leur côté hautain, ils sont vus comme des créatures prétentieuses. En outre, ils peinent à exprimer leurs émotions et se pensent meilleurs que les autres. Même les Hutaris ont beaucoup de mal avec eux. Les Goyacks ont apprécié les premiers colons hutraïens mais cela a très vite changé. Les Hutraïens sont souvent trop protocolaires et vénaux, ce qui faussent les relations avec les autres races. Ils sont quand même appréciés pour leur sérieux, ils tiennent toujours leurs engagements. Sur Hutrae, il y a également beaucoup de rivalités entre les Corporations. De ce fait, les Hutraïens ont parfois du mal à coopérer avec un Hullus d’une Corporation voisine.
Noms : Les noms hutraïens sont composés d’un prénom dont les influences sont très diverses et qui dépendent de la Corporation. “Oreillo”, “Ganax”, “Vandaren”, “Amita”, “Finae”… sont des prénoms très répandus. Il faut juste savoir qu’un prénom n’a jamais de lettres muettes comme tout le reste des mots de leur langue hutraïenne. Les noms de famille hutraïens sont toutefois très codifiés. En effet, depuis l’Âge de la Guilde Marchande, soit depuis -5 980 du calendrier Corpora, les Hutraïens naissent avec un prénom et un nom de famille composé de la moitié des noms de famille de leurs deux parents. Les Hutraïens utilisent des symboles pour écrire et chaque symbole représente une syllabe, ils ont impérativement 4 symboles et donc 4 syllabes dans leur nom de famille. Par exemple, deux Hutraïens avec les noms de famille “Lotanana” et “Gorgorota” se marient, leur enfant peut s’appeler soit “Lotarota”, soit “Gorgonana”. Les 2 premières syllabes sont ajoutées aux 2 dernières syllabes de l’autre nom. Selon certaines circonstances, une Corporation peut trancher pour un enfant et l’on pourrait avoir aussi dans cette exemple : “Lotagorgo”, soit les deux premières syllabes des deux noms.
Langue : Très vite dans l’histoire hutraïenne, la langue s’est uniformisée au profit du commerce. Il y a des dizaines de milliers de langues différentes sur Hutrae qui sont mortes à cause d’une administration souvent uniformisée pour plus de simplicité. Toutefois, chaque Corporation a son propre langage en plus de la langue unique appelée la langue hutraïenne. La langue hutraïenne et toutes celles qui sont nées sur Hutrae sont très compliquées à apprendre. De plus, elles sont difficiles à lire car elles utilisent des symboles très complexes pour chaque type de syllabes. Il y a des symboles différents aussi selon la langue des Corporations. Une fois bien maîtrisée, la langue hutraïenne est toutefois très riche et offre beaucoup de vocabulaire. Il est bon de noter que la conjugaison et la grammaire sont beaucoup plus simples que d’autres langues comme le melossi (dérivée du vlest) ou même le nérovien.
Hutaris
Présentation : Les Hutaris sont des “êtres nouveaux”, les descendants des premiers colons hutraïens sur Vénusia. Même s’il y a quelques similitudes avec leurs ancêtres, ils sont tout de même très différents. Ils vivent aussi en suivant les principes du système Corpora, mais ils ne cherchent plus à exceller, ils préfèrent prendre le temps d’apprendre, de prendre soin d’eux et se sentir heureux. L’épanouissement personnel au travers des activités est donc une priorité pour eux. Ils vivent en totale harmonie avec les Goyacks et leurs Nascols. Cependant, Vénusia n’est pas une planète facile à vivre avec les créatures hostiles, les hors-la-loi ou les pirates aliusiens. Les Hutaris vivent pleinement leur vie parce qu’ils ont connu beaucoup de souffrances et parce qu’ils sont continuellement proches de la mort. D’ailleurs, ils ont presque abandonné le clonage, préférant souvent avoir une seule vie bien remplie. Dans les régions les plus isolées de Vénusia, les Hutaris changent en général de vie et repartent à zéro quand ils sont obligés d’être clonés dans un nouveau corps. S’ils ont la chance d’avoir de bonnes conditions de vie, ils peuvent vivre jusqu’à 160 ans, soit 20 ans de plus que les Hutraïens. Ils aiment la philosophie, l’histoire, les sciences mais ils sont aussi les meilleurs marchands de toute la galaxie Visum. Côté militaire, ce sont de très bons Partisans et leurs Casernes sont réputés pour savoir y faire avec les créatures hostiles et les hors-la-loi.
Description physique : En apparence, ils ressemblent beaucoup aux Hutraïens mais les Hutaris ont changé en s’adaptant à l’écosystème vénusien. Ils sont penchés en avant, légèrement plus petits que leurs ancêtres mais plus costauds au niveau des jambes. Leur peau est plus foncée. Ils ont aussi 2 jambes incurvées et 4 bras ainsi que 4 mains. Leur carapace est également plus résistante qu’un Hutraïen classique mais elle s’est beaucoup plus affinée.
Relations : Si les autres races ont du mal avec les Hutraïens, ce n’est pas le cas avec les Hutaris. En effet, les Hutaris sont appréciés de tous, même des Néroviens. Bien sûr, ils ont une très grande affinité avec les Goyacks et leurs Nascols. Les Hutaris inspirent souvent un profond respect. Ils aiment les autres et beaucoup regrettent la fin du Centre Visum à Vénuas. Les choses changeront tout au long des conflits mais les Hutaris continueront de croire que l’Entente Visum était le meilleur projet de tous les temps, l’élite de la Corpora vénusienne aimait beaucoup les Néroviens.
Noms : Les noms Hutaris fonctionnent exactement de la même façon que les noms Hutraïens. Si les prénoms ne changent pas beaucoup, les syllabes utilisées ont beaucoup de diphtongues comme eu (éou), iu (iou) ou au (aou), inspirées de la langue catalane. De la même façon que les prénoms, les noms de famille vont progressivement changer pour s’adapter à la langue hutaris. Quigan Leutaunala (Quouigan Léoutaounala) est un Amiral hutaris important, il est l’exemple type des transformations des noms.
Langue : L’influence des Goyacks a transformé la langue hutraïenne. De ce fait, l’hutaris est né d’un mélange de sonorités goyacfines et des mots hutraïens (d’où l’apparition des diphtongues). Il y a plusieurs variantes, de la même façon qu’il y a plusieurs langues hutraïennes selon l’endroit et les Corporations sur Hutrae mais en général, les Hutaris utilisent beaucoup plus la langue unique appelée également sans surprise la langue hutaris. Les symboles écrits sont encore plus complexes car certains se sont mélangés avec les caractères très artistiques des Goyacks.
Goyacks et Nascols
Présentation : Les Goyacks vivent dans des villes souterraines de Vénusia avec leurs Nascol. Ils sont très proches des Hutaris et s’installent parfois sous les villes de ces derniers. Ils ont une espérance de vie de 100 ans, une existence assez courte par rapport aux autres races. Depuis toujours, les Nascols sont nyctalopes mais ont du mal avec la lumière naturelle. Les Goyacks, quant à eux, ne voient pas tout à fait dans le noir mais sont tout de même plus à l’aise dans l’obscurité que d’autres races. En outre, ils n’ont aucune difficulté particulière dans la lumière naturelle. Les Goyacks et les Nascols ne peuvent pas se séparer très longtemps car ils naissent ensemble à partir d’un même œuf et donc sont liés par une puissante connexion neurologique et peuvent communiquer par télépathie. Les Goyacks ont construit une société pacifique, rythmée par l’art graphique, la bonne humeur et les richesses cachées dans les roches. Ils aiment la belle vie même si les créatures hostiles de Vénusia et surtout les platdaks les obligent à se battre régulièrement. Ils suivent les principes de leur idole la Sevie Duanime, la créature mi-goyacfine mi-nascol, elle est un symbole qui est utilisé pour raconter des histoires aux enfants. Depuis l’indépendance des Hutaris, ils ont eux aussi mis en place le système Corpora. Toutefois, leurs armées sont restées les mêmes et leurs soldats, les Miltas, sont organisés par des Généraux prêts à tout pour défendre les intérêts de leur ville. Ils sont d’excellents combattants à main nue, notamment avec l’art martial appelé Recodo et utilisent souvent des gants de combat. Bien sûr, les Nascols les assistent toujours avec une magnifique synergie. Ils ont aussi développé de puissantes armes à distance, notamment les snipers lourds. Ils utilisent des véhicules divers et variés pour se déplacer.
Description physique : Les Goyacks sont plutôt petits. Ils ont la peau marron, voire parfois très sombre, allant jusqu’au noir. Comme ils sourient beaucoup, ils ont un visage rayonnant malgré une certaine laideur. Ils ont de longues oreilles, parfois abîmées à cause des accidents quotidiens, voire trouées. Ils ont des courtes jambes ainsi que des bras courts, ce qui les rend mauvais pour la course mais ils peuvent se faufiler un peu partout. Leurs muscles sont très épais, ils possèdent une force conséquente par rapport à leur petite taille. En outre, ils ont de grandes mains qui sont redoutables quand elles maîtrisent l’art martial Recodo. Si les Goyacks ne sont pas réputés pour être très beaux, les Nascols eux, sont sans doute les créatures les plus belles de tout Visum. Leurs yeux changent de couleur en fonction de leurs émotions. Ils ont des écailles de la même couleur que leur Goyack. Ils marchent à 4 pattes mais ils peuvent aussi se tenir debout. Enfin, ils ont une queue plus ou moins longue avec au bout des écailles colorées.
Relations : De nature méfiante, les Goyacks ne font confiance à personne au début mais avec le temps, ils se montrent à la fois généreux, compréhensifs et finalement deviennent de très bons compagnons. Ils adorent les Hutaris, ils se sentent appartenir à une même civilisation, la grande civilisation vénusienne. Les Goyacks sont également aimés de tous, sans exception. Toutefois, ils ont quand même du mal avec les Hutraïens, ils font beaucoup de blagues sur eux en se moquant bien évidemment de leur côté hautain. Il existe toutefois des Goyacks nomades sur Vénusia qui sont tout le contraire d’une créature bienveillante : les Loyanacs. En effet, ceux-là sont des hors-la-loi que tout le monde déteste et qui finissent souvent par rejoindre les pirates aliusiens.
Noms : Les noms Goyacks se composent d’un prénom suivi de la mention “de” et du nom de la ville où ils vivent. Les prénoms ont en général deux syllabes mais dans certaines villes souterraines, il y a des noms beaucoup plus longs. Contrairement aux Hutaris, les Goyacks ont parfois des noms avec des sonorités plus dures comme des “ock” ou “ack”. Quand les Goyacks encore en vie ont le même nom dans la même ville, ils ajoutent à la fin de celui-ci “gundo”, “teo”, “quaro” et “cico”. Par exemple, il y a trois Fito de Groguk, le deuxième s’appelle Fitogundo de Groguk et le troisième Fitoteo de Groguk. A partir du 6ème, on estime qu’il doit changer de nom. Pour les noms des Nascols, c’est exactement la même chose mais on utilise plutôt le nom de leur Goyack au lieu de la ville d’où ils viennent pour les désigner.
Langue : La langue goyacfine est sans doute la plus compliquée de toute la galaxie Visum. En effet, à l’écrit, elle utilise des milliers de caractères avec parfois plusieurs façons de les dessiner. Leur écriture est très graphique, la maîtrise de la calligraphie est primordiale pour bien écrire le goyacfin. En plus d’être compliqué à l’écrit, la langue des Goyacks est aussi particulière à l’oral. Par exemple, il y a des diphtongues difficiles à prononcer pour d’autres races. Il y a une étonnante uniformité dans la langue malgré les différentes villes souterraines de Vénusia, ceci s’explique tout simplement parce que toutes les modifications faites par une communauté quelconque de leur espèce sont automatiquement intégrées dans la langue goyacfine. La langue évolue donc avec tous les Goyacks. A noter que la prononciation est toutefois légèrement différente selon les régions de la planète Vénusia.
Makinaris
Présentation : Unitée robotique de l’armée mécanique hutraïenne, le Makinaris est déployé au sol et dans les vaisseaux de guerre pour appuyer les Partisans. Cette machine à taille hutraïenne est très efficace au combat avec des armes à distance. Grâce à des optimisations et du e-learning, elle apprend à évaluer les menaces et à devenir plus efficace au fil du temps. Selon les missions, elle peut rester discrète et agir dans l’ombre. Toutefois, elle n’est pas douée au corps-à-corps et manie au mieux des grands couteaux. Elle est complètement autonome, peut s’adapter aux situations les plus compliquées et a la possibilité de se connecter rapidement à un émetteur du réseau de l’Union des Corporations Planétaires. Plutôt résistante, elle peut encaisser de violents dégâts et a la possibilité de porter jusqu’à 20 fois son poids. Comme ses concepteurs, le Makinaris a une vision inspirée des sens et des capteurs sensoriels des Hutraïens. Quelques années avant la Grande Guerre Galactique, quelques intelligences artificielles ont développé une conscience avancée. Les Makinaris autonomes sont très appréciés dans un premier temps par les Partisans et deviennent vite des mascottes dans les Divisions des Casernes hutraïennes.
Description physique : Les Makinaris ont été conçus pour ressembler à des Hutraïens. Ils ont 4 bras, ils sont très grands et ont également une carapace au-dessus de leur tête. Leur torse est renforcé par une armure renforcée, c’est là que se trouve en général leur matricule en relief. Leurs jambes et leurs pieds sont légèrement différents d’un Hutraïen classique, ainsi, ils sont plus rapides et plus stables. Leur système dorsal est très sophistiqué et permet de ranger leurs fusils d’assaut ou tout autre arme à distance. Enfin, ils ont la possibilité de ranger un pistolet et un grand couteau dans deux rangements latéraux au niveau du haut des deux côtés de leurs jambes.
Relations : Les Makinaris sont appréciés seulement des Hutraïens et de quelques Corporations goyacfines. Dans l’ensemble, personne n’aime ces machines, surtout les races de l’Ordre des étoiles. Quand un Makinaris développe sa propre conscience avancée, il aime naturellement les autres espèces et les relations varient souvent au cas par cas.
Noms : Comme toutes les autres machines, les Makinaris ont un matricule avec des chiffres. Ils se donnent un nom quand ils développent une conscience avancée ou les Partisans hutraïens leur en donnent un. Il s’agit souvent d’un nom simple et court, inspiré des sonorités des langues hutraïennes.
Langue : Les Makinaris peuvent parler toutes les langues grâce à leurs programmes capables d’évoluer en fonction de leurs besoins. Bien évidemment, ils parlent la langue hutraïenne par défaut.
Au fil du temps, les Hutraïens sont devenus des Hutaris sur Vénusia.
lE CENTRE vISUM
L’histoire de la galaxie Visum a radicalement changé quand les Néroviens ont découvert la planète Vénusia. Alors que l’Ordre des étoiles était plus fort que jamais, ils ont lancé des sondes pour analyser des points clés répertoriés auparavant par les explorateurs vlests. Suite à cela, le monde géant appelé Vénusia a attiré l’attention des responsables néroviens. En effet, une énergie hors du commun semblait émaner des tréfonds de cette planète. Aussitôt, une navette a été envoyée sur place avec un petit équipage. A la tête de cette expédition, le Prophète Majus qui a fait ses preuves plus d’une fois au service de l’Impiry s’attendait à un monde inhabité mais finalement, il a trouvé ici les Hutaris ainsi que les Goyacks et leurs Nascols. Interceptés par un vaisseau de combat, les Néroviens ont été contraints de baisser les armes et de ce fait, Majus a décidé de changer l’objectif de la mission dans l’espoir de convertir ces espèces au Culte des étoiles.
Le Haut Administrateur hutaris Oreillo Moragana a traité directement avec ces visiteurs venus de loin. Lui et le Prophète Majus sont parvenus peu à peu à s’entendre et à forger des liens solides. Le chef d’expédition nérovien cachait cependant la vraie puissance de son espèce et prétendait que lui et les siens avaient besoin d’aide. Les Hutaris pensaient alors bien faire et ont construit un quartier prestigieux pour leurs invités, au beau milieu de la grande et belle cité Vénuas. Une petite population nérovienne s’est formée ici, les nouveaux descendants étant très attachés à cet endroit plutôt agréable.
Au départ, le quartier comptait un bâtiment administratif, comme dans toutes les villes du système Corpora. Si les Néroviens voulaient convertir les Vénusiens au Culte des étoiles, les Hutaris, guidés par les Hutraïens, espéraient eux aussi les faire adhérer à leur modèle social et économique. Comme le groupe du Prophète Majus n’était pas des adeptes de la bureaucratie, le bâtiment administratif ne fonctionnait pas. De ce fait, celui-ci a été très rapidement transformé en un lieu de rencontre. Là, toutes les espèces de l’Union des Corporations Planétaires venaient rencontrer les Néroviens et leur belle philosophie de vie. Tous échangeaient dans le respect et l’harmonie. Face au succès de ce projet, les places ont été limitées et les plus chanceux qui pouvaient siéger là ont été appelés les Sages. L’endroit est devenu le Centre Visum, l’un des plus beaux concepts universels de tous les temps. Le calendrier général de toutes les races est apparu ainsi, l’an 0 étant l’instant où le Centre a été construit.
Malheureusement, pour les gouvernements néroviens et hutraïens, il n’était pas question de créer un lieu de discussion. De son côté l’Imperator Nerovus s’impatientait et demandait des comptes au Prophète Majus. Ce dernier savait qu’il ne pouvait pas convertir les vénusiens et les hutraïens au Culte des étoiles, il se sentait perdu. Quant à la Haute Administratrice Onala Ninayunga, elle souhaitait rencontrer en personne ces Néroviens et voulait mettre les choses au clair. En l’an 176, les grands chefs de l’Union des Corporations Planétaires découvraient enfin l’Imperator Nerovus. Cette rencontre a marqué la fin d’une si belle entente. Les deux côtés ont montré clairement leur vrai visage, défendant ardemment leurs intérêts. Le fossé s’est creusé rapidement et quelques cycles sur Vénusia ont suffi pour alimenter les feux d’un conflit. Nerovus est donc parti mécontent et a ordonné à tous les Néroviens de quitter Vénusia au plus vite. De leur côté, les chefs du système Corpora n’ont eu aucun scrupule à bannir ceux qui étaient leurs invités. Onala Ninayunga a organisé une assemblée extraordinaire afin de faire voter la destitution du Haut Administrateur hutaris Oreillo Moragana. Ce dernier a donc été écarté du pouvoir hutaris pour avoir collaboré avec une espèce dangereuse venue d’un autre monde.
Les Sages ont protesté mais trop peu les ont écoutés. Pour marquer la fin de ce beau projet, ils ont organisé les funérailles du Centre Visum, à l’image d’une grande cérémonie traditionnelle sur Vénusia. Ils ont déposé leur badge qui attestait de leur statut de Sages et ils ont quitté à jamais l’endroit où ils aimaient tant venir parler. En l’an 177, le Centre Visum a été détruit, puis remplacé par l’Assemblée des Corporations Planétaires. Suite à cela, quelques Néroviens qui ont refusé de quitter Vénusia ont été traqués par les autorités de la planète. Certains étaient nés dans le quartier de Vénuas et ne connaissaient rien d’autre. Ils étaient prêts à tout pour rester sur Vénusia et à défendre leur droit de vivre avec les Hutaris et les Goyacks. Toutefois, ils finissaient souvent par être capturés et retenus prisonniers.
Le célèbre anthropologue Lornax Orugana adorait le concept du Centre Visum et en parlait beaucoup avec Oreillo, son ami très proche. Juste avant la destruction de l’emblématique lieu de rassemblement, il était venu récupérer les badges des Sages. Lornax n’a jamais pu devenir l’un d’eux à cause de ses nombreuses occupations mais à l’aube d’une terrible guerre, il espérait rassembler à nouveau les espèces de la galaxie Visum.
La planète Alura accueille le nouveau Centre Visum.
LA GRANDE GUERRE GALACTIQUE
Après la destruction du Centre Visum, l’Imperator Nerovus ne peut pas laisser l’Union des Corporations Planétaires se développer. Il demande alors conseil à l’Ordanum, l’assemblée de l’alliance de l’Ordre des étoiles. Pour beaucoup, la guerre est inévitable et il faut soumettre ces Hutaris, ces Hutraïens et ces Goyacks. Ces Néroviens qui ont vécu sur Vénuas sont venus défendre leurs points de vue mais ils ne pèsent pas assez dans les décisions. Récemment intégrés dans l’alliance, les Yvaltiens souhaitent participer à cette campagne militaire. En 189, la guerre commence officiellement, bien que les premières batailles ne soient disputées qu’en 194. C’est l’Impiraty Rugus Kaenos qui dirige la flotte au nom de l’Ordre des étoiles. L’objectif principal est d’envahir Vénusia puis Hutrae. Les défenses spatiales des Vénusiens tombent facilement et l’année suivante, Rugus envoie un message à Nerovus pour l’informer que la première planète ennemie est occupée.
La complexité de cette guerre va forcer toutes les espèces à se surpasser. Dans l’ombre, certains préparent leur grand retour et d’autres espèrent bien profiter de ce chaos général. Les hors-la-loi sont plus virulents et certains esclaves vont tenter leur chance pour se libérer. Au fur et à mesure, les gouvernements vont pratiquer la guerre totale, demandant des efforts à toutes les populations. Au conflit s’ajouteront d’autres races, l’existence de quelques-unes sera à jamais bouleversée par des désastres. Au milieu de tout cela, Lornax va tout faire pour reconstruire le Centre Visum sur la petite planète lointaine Alura du système Eternaire.
La carte de la galaxie Visum avec ses systèmes planétaires les plus connues et les plus importants.